- 
    
       
    Le 
    protocole IP (Internet Protocol)
 
    
  
  -  
 
    - 
    


 
  
  -  
 
  -              
   
 
  -                
   A.  
  Les 
  Datagrammes IP
 
  - 
  
 
 
  - Les données qui franchissent la couche Internet sont 
  appelées Datagrammes IP (datagrammes ou datagrammes Internet).
 
  - Voyons quelques caractéristiques propres à IP :
 
  - Ø     
  Rappelons qu’il est le support de 
  la couche Transport, et donc des protocoles TCP ou UDP.
 
  - Ø     
  Il n’apporte aucune garantie du 
  bon acheminement des données, ni même de leur intégrité. C’est pour cela qu’on 
  dit souvent qu’IP délivre les datagrammes « au mieux ». De plus, il 
  n’entretient aucun rapport avec la couche IP distante.
 
  - Ø     
  Chaque datagramme est géré 
  indépendamment des autres, même lors du traitement d’octets du même fichier. 
  Cela signifie qu’IP est incapable de voir si des datagrammes ont été perdus, 
  dupliqués, mélangés ou altérés. Il ne pourra donc pas informer la couche de 
  transport si un de ces problèmes intervient. 
 
  -  
 
  - Nous avons vu précédemment que chaque protocole par lequel 
  les données passaient, ajoute son propre en-tête.
 
  - Observons les informations qu’IP ajoute aux données 
  d’origine :
 
  -  
 
  -  
 
  
  
    
    -  
 
    
  
  
    
    -  
 
    
  
  -  
 
  - La taille maximale d’un datagramme dépend du support 
  physique employé pour transporter les données. C’est ce que l’on appelle le 
  MTU (Maximum Transfer Unit). Au minimum, l’en-tête IP a une taille de 5 mots 
  de 4 octets (5 mots de 32 bits) soit 20 octets. Avec les options (non 
  obligatoires) il peut faire jusqu’à 60 octets.
 
  -  
 
  -                
  B.  
  Quelles informations 
  apporte IP ?
 
  - 
  
 
 
  - Ø     
  VERS : 4 bits sont réservées pour 
  renseigner la machine distante de la version du protocole utilisé (en ce 
  moment, la version 4 est la plus courante, mais la 6 commence à apparaître).
 
  - Ø     
  HLEN : 4 bits pour donner la 
  taille de l’en-tête. Avec cette information, la machine distante sait combien 
  d’octets prélever pour décapsuler l’en-tête.
 
  - Ø     
  TYPE OF SERVICE : 8 bits (dont 4 
  utiles) pour dire au routeur l’attitude qu’il doit avoir face au datagramme : 
  normal, minimise le coût, maximise la qualité, minimise le délai et maximise 
  le débit.
 
  - Ø     
  IDENTIFICATION, FLAGS et FRAGMENT 
  OFFSET : si des datagrammes ont a parcourir un réseau où le MTU est plus 
  faible que celui de départ, pour qu’ils puissent continuer leur route, ils 
  doivent être fragmentés. Ces trois champs définissent les paramètres de cette 
  fragmentation.
 
  - Ø     
  TTL : C’est la durée de vie du 
  datagramme qui s’exprime en TTL (Time To Live). Ce champs de 8 bits est un 
  compteur qui se décrémente (de 255 à 0) à chaque passage par un routeur. 
  Souvent, la valeur de départ est de 64 ou 32. Cela évite ainsi la présence de 
  datagrammes fantômes parcourt indéfiniment les réseaux… Si un routeur trouve 
  un datagramme dont le TTL est à 0 (le datagramme n’a pas pu arriver à 
  destination), il le supprime, et envoie à son émetteur un message d’erreur 
  ICMP. Voire Le protocole ICMP plus loin.
 
  - Ø     
  PROTOCOL : 8 bits pour identifier 
  le type de paquet : ce champs permet à IP de savoir à quelle couche de 
  Transport envoyer le paquet (TCP, UDP, ICMP, IGMP…).
 
  - Ø     
  HEADER CHECKSUM : ce champs de 16 
  bits permet à la machine réceptrice de vérifier l’intégrité de l’en-tête. Il 
  suffit de changer 1 bit dans l’en-tête pour produire un checksum différent. Si 
  une machine rencontre un datagramme avec un checksum non valide, elle le 
  supprime.
 
  - Ø     
  SOURCE ADRESS : c’est l’adresse 
  IP de la machine qui a émis le datagramme.
 
  - Ø     
  DESTINATION ADRESS : c’est 
  l’adresse IP de la machine qui doit recevoir le datagramme (machine 
  réceptrice).
 
  - Ø     
  OPTIONS : crée au départ pour 
  donner des informations de route, de sécurité… à la couche IP distante, ce 
  champs de 24 bits n’est plus utilisé pour des raisons de sécurité.
 
  - Ø     
  PADDING : comme une entête est 
  constituée de mots de 32 bits complets, si des options sont utilisées, le 
  padding complète la zone vide par des 0, pour obtenir un mot de 32 bits 
  complet.
 
  -  
 
  - En conclusion sur le protocole IP, nous pouvons dire que 
  c’est un protocole qui permet de router les datagrammes sur le réseau, et les 
  transmet au mieux. Et il peut avoir a fragmenter ses datagrammes pour les 
  adapter au réseau qu’il traverse. 
 
 
 
  
Menu